Comment parler en public de Dale Carnegie : fiche de lecture et analyse - Savoir Profond

Comment parler en public de Dale Carnegie : fiche de lecture et analyse

I. Fiche de lecture

Titre :

Comment parler en public

Catégorie :

Développement personnel

Auteurs :

*Dale Carnegie

Auteur de Comment parler en public

*Dorothy Carnegie

Dorothy Carnegie est l’épouse de Dale Carnegie. Elle s’est donnée pour mission, après la mort de son mari, de continuer la mise à jour de son ouvrage comment parler en public. Cependant, elle détient à son actif plusieurs ouvrages; notamment Comment dominer le stress et les soucis.

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Extraits

Dans la vie, tout est communication, et c’est par la parole que l’homme se différencie des autres êtres vivants

Dorothy Carnegie, dans l’introduction

Pensez en homme cultivé, mais parlé en homme simple

Aristote, cité par Carnegie

La parole en public conduit tout droit à la confiance en soi

L’auteur

Il n’y a rien qu’un être humain, même très occupé, ne puisse apprendre s’il le veut

L’auteur

La peur fait échouer plus de gens que n’importe quel fléau a monde

L’auteur

la peur est faite d’ignorance et d’incertitude

L’auteur

Je ne songerais pas plus à paraître devant un auditoire à demi vertu qu’à demi préparé

De Daniel Wester, cité par l’auteur

 Les plus beaux moments d’éloquence viennent toujours des fortes convictions et des sentiments les plus profonds de l’orateur

L’auteur

Envisagez avec optimisme votre succès dans la parole en public. Que vos paroles et vos actions reflètent cette détermination.

L’auteur

… pour réussir dans la prise de parole, il faut le vouloir ardemment

L’auteur
Résumé de l’oeuvre :

Dale Carnegie, dans cet ouvrage donne les méthodes pour pouvoir parler de façon aisée devant un public. Dans cette optique, il commence par donner les principes de bases de la parole en public. Ces principes se résument en la pratique, la confiance en soi, et la préparation. Toutefois, l’orateur doit garder en tête son objectif et surtout doit être certains de son succès.

Par ailleurs, Carnegie met en exergue l’orateur, le discours et l’auditoire. En effet, ce sont là les éléments nécessairement en présence dans une prise de parole en public. Il va de soi que l’orateur est le principal de tous ces éléments. C’est pourquoi, l’auteur va mettre un point d’honneur sur les aptitudes que celui-ci doit adopter pour que, et le discours, et l’auditoire, soient dans une disposition parfaite. Ainsi, un bon discours, un bon auditoire (attentif et réceptif) dépendent de la qualité de l’orateur. De façon succincte donc, le coach recommande la spontanéité de l’orateur, la maîtrise de son sujet puis la précision dans le discours. Cette précision doit se comprendre non seulement en tant que l’usage de termes précis pour désigner ce dont il parle, mais aussi en tant qu’évocation de sujets qui intéressent l’auditoire.

Pour parachever son instruction, Dale Carnegie évoque la manière de réussir une intervention préparée et une intervention impromptue (non prévue). Les intervention préparée se distinguent selon leur but : pour convaincre, pour informer, pour inciter à l’action. En bref, pour convaincre, Carnegie estime que l’orateur doit parler de façon amicale avec l’auditoire et lui communiquer son enthousiasme tout en montrant du respect et de la sympathie. Pour informer, les idées doivent être classée de façon logique et chronologique. Et l’orateur doit avoir recours aux moyens qui permettront au public de comprendre plus facilement. Enfin, Pour inciter à l’action, l’orateur doit être précis sur l’action en question et faire ressortir le bienfait de celle-ci.

Par ailleurs, les interventions impromptues poursuivent selon les circonstances l’un ou l’autre de ces buts. Ils peuvent même viser à distraire, ce que l’on peut considérer comme pour informer. Il est important de le préciser, cette distraction ne concerne pas exclusivement l’humour. La particularité de ces interventions est qu’elles ne sont préalablement préparée. D’où leur complexité. Alors, Dale Carnegie donne une forme standard que vous pourrez bien essayez de suivre en pareilles circonstances.

Pour réussir une intervention impromptue à la manière Carnegie, il faut s’exercer d’avance à ce type d’intervention. Cet exercice doit se faire aussi mentalement. Il faut se créer des situations, et voir ce qu’on aurait pu dire. Il ne faut surtout pas oublier qu’un discours sous entend un message à transmettre. L’intervention, même à l’improviste, se doit de donner un message à l’auditoire. Alors il ne faut pas seulement construire des phrases logiques, mais des idées logiques.

(Pour en savoir plus sur les aptitudes à adopter en fonction du but de l’intervention, consultez notre article savoir parler en public avec Dale Carnegie.)

De Louis-Emmanuel YAO sur ” Savoir Profond “

II. Analyse

. Le livre

Comment parler en public de Carnegie est un ouvrage dont la structure révèle l’appréhension que l’auteur lui-même a du sujet qu’il aborde. En fait, en lisant cette œuvre, l’on s’aperçoit de la mise en exergue de à l’écrit de ce que l’auteur enseigne. Il utilise assez d’illustrations, il s’adresse de façon directe à son lecteur et donne son expérience personnelle. Ce sont là des éléments sur lesquels il revient de façon récurrente dans l’ouvrage. Cependant nous sommes à l’écrit… Pourquoi donc faire usage de méthodes qui s’apparentent à l’orale ?

Il est vrai qu’une rédaction écrite formelle diffère en quelque manière du discours. Et il est même recommandé aux orateurs d’éviter les formes de discours bien trop littéraire. Justement, en faisant fi de ces formes littéraires, bien qu’à l’écrit, Carnegie donne à son livre le pouvoir de parler au lecteur. Ainsi, le lecteur attentionnée se voit transportée dans un univers où il entend pleinement les idée du coach dans une voix et non seulement dans les lettres. Plus encore, il découvre par la même occasion une application des méthodes qu’il est en train d’apprendre. Ce qui donne un style particulier au livre.

Plus loin, le lecteur bénéficie d’un rappel constant de ce qu’il apprend par des résumés proposés à la fin de chaque partie. Disons que nous devons peut-être cette belle structure à Dorothy Carnegie qui a rééditée cette œuvre.

Par ailleurs, les idées y sont explicitées de façon très claire. Ces idées justement, se rapporte à l’orateur, au discours et à l’auditoire. Il convient donc de passer en revue ces éléments qui définissent d’une façon ou d’une autre le bon orateur.

.L’orateur

L’orateur est sans contestation le centre d’intérêt de cette œuvre. toutes les méthodes lui sont référées. Son objectif qui est de réussir à épater son auditoire implique de savoir conjuguer son discours par rapport à celui-ci. C’est donc dans l’optique de parvenir à cette fin que Carnegie donne ses méthodes. C’est sans doute que tout dépend de lui lors de l’intervention. Et cette sensation voire cette responsabilité d’être le centre d’intérêt de tout le public réuni, produit un stress que l’on appelle le trac. Le combat général de l’orateur est alors de pouvoir venir à bout du trac et de donner le meilleur de lui-même.

Pour réussir donc, l’orateur doit combattre sa peur. Pour se faire, l’auteur propose comme moyens l’identification des causes de la peur dans un premier temps, et dans un second temps la pensée positive. En effet, la peur se justifie toujours par un élément fondamental en fonction de la personnalité de l’orateur. Certains ont par exemple peur de fausser, d’autres cependant ont peur du jugement de leurs observateurs. Il s’agit donc de comprendre ce qui motive le trac chez soi afin de se donner les moyens de le vaincre.

Au delà, la pensée positive concerne le fait de ne pas laisser siéger dans l’esprit l’idée de ne pas réussir. Cela dit, il faut constamment s’observer en train d’épater le public, de recevoir des ovations👏🏽 .

. Le discours

Le discours est conçu, formé et articulé par l’orateur. Du moins, dans la plupart des cas. Sinon nombreux des cadres qui lisent leur discours, n’en sont pas les auteurs propres. Mais il faut souligner que la lecture d’un discours met à mal le leadership de l’orateur. Voyez par exemple le président Trump. Ses discours sont dits, et non lus. Loin de toute considération politique, qu’on l’aime ou qu’on l’aime pas, il faut reconnaître son leadership extraordinaire.

Par ailleurs, le bon orateur, pour Dale Carnegie, ne va pas réciter devant le public. D’ailleurs, il court le grand risque de faire un trou de mémoire. Le problème quand vous apprenez par cœur est que si vous oubliez, vous risquer justement de stopper; car de façon subconsciente, vous allez essayez de vous en souvenir avant de continuer. Et comme vous êtes stressez, vous n’arriverez probablement pas à vous en souvenir. C’est de cette manière que certains titubent et paniquent devant le public. Ainsi, de façon radicale, Dale Carnegie demande à ses stagiaires de ne jamais apprendre par cœur. Cependant, il faut dire que cette pensée a bien des limites.

En fait, Carnegie a eu pour la plupart du temps affaire à des stagiaires qui voulais des méthodes pour s’exprimer au sein de leurs organisations (entreprises). Cependant on est pas toujours dans un cadre professionnel où l’exposé dépend entièrement de ce qu’on va donner. Par exemple, on est souvent amené à présenter des pièces de théâtre, à déclarer des poèmes, à faire du slam, etc. Ces interventions, nécessite d’apprendre par cœur. De mon expérience personnel, j’ai participé à un concours d’art oratoire en Français, où je me sentais obligé d’apprendre mon texte par cœur. En plus, la mémorisation était présente sur la fiche de notation. He bien ! Cette contradiction nous permet véritablement de situer le contexte.

Dale Carnegie parle très brièvement des trous de mémoire. Cela dit, son avis quand à la façon de les éviter concerne uniquement les intervention sans membre du jury ou encore quand il ne s’agit pas de spectacle. Le spectacle à ses exigences. Plus encore certains coachs recommandent même d’apprendre par cœur l’introduction et la conclusion.

Les avis étant partagés, parlons clairement du but, qui est d’éviter les trous de mémoires. Pour y parvenir, ou bien vous n’apprenez pas par cœur, ou bien vous apprenez par cœur et vous faites en sorte de rester flexible. C’est à dire que vous ne restez pas figé sur les mots que vous avez appris, mais prenez en compte les idées pour pouvoir continuer au cas ou vous oubliez une fois devant le public. On oublie pas aussi facilement les idées que les mots.

A contrario si vous êtes obligé de rendre le texte tel, pensez à autre chose quand vous avez un trou de mémoire, juste pendant quelques tierces de secondes, et vous devez normalement vous retrouver. Ceci n’est pas un conseil de Carnegie, mais de divers gens qui s’exprime sur le sujet. Par exemple, essayez de compter 1,2,3… Puis revenez à votre texte. Personnellement, j’utilise la reformulation de mes idées que cette méthode. Mais vous pouvez l’essayer.

En outre le bon discours voit la coordination du regard, de la posture, de l’audition, du ton et de la voix. Dale Carnegie parle très peu de ces éléments. Pour lui, la plupart d’entre eux sont le corollaire de la spontanéité et de l’expression des conviction de l’orateur. C’est justement l’une des raisons qui peut justifier le fait qu’il défend d’apprendre par cœur. Contrairement à de nombreux coachs de son temps, Dale Carnegie défend de paraître, mais d’exprimer sa personnalité. Il n’est pourtant pas anormal d’apprendre pas à pas ces éléments. D’ailleurs, Carnegie lui-même conseille de promener le regard sur le public quand on dit le discours.

Il va sans doute que la conviction dans l’expression du discours qu’il recommande donne une bonne audition, un bon ton et la voix nécessaire. Néanmoins, cet avantage naturel semble momentané. De fait, tout au long du discours, il faut savoir faire varier le débit pour ne pas être monotone. Le bon discours donc va comporter de la vivacité, et de la douceur par moment.

.L’auditoire

La réussite d’un discours est le plus souvent jugé par le public. L’auditoire est-il épaté par votre discours ? Si oui, vous avez réussi. Si non, vous avez échoué. Alors, comment contenter le public ? C’est à cette question qu’on essaie de répondre depuis le début de cet article. Dans ce paragraphe, nous visons simplement à vous donner les attitudes de l’orateur qui impactent directement le public.

Dale Carnegie nous apprend pas mal sur le public. L’auditoire n’aime pas recevoir des leçons, nous dit-il. Il est vrai que l’orateur doit se comporter en maître, mais pas en maître absolue.  A juste titre, le public n’aime pas être sous-estimé. C’est également une erreur de la surestimer. En effet, dès que votre auditoire vous sent manquant d’autorité, il ne vous accorde plus l’attention nécessaire. A l’opposé, s’il sent que vous ne le respectez pas, également plus d’attention. Il faut donc savoir trouver le juste milieu.

L’auditoire applaudit de lui-même quand l’orateur parvient à trouver cet équilibre en plus d’une bonne maîtrise de la scène et de la maîtrise du discours. La relation orateur-auditoire est régi par l’orateur. Et c’est ce qui entraîne le fait que des salles de meeting peuvent se vider, le fait que des réunions soient perturbées par la sortie incessante des participants, etc. Ces attitudes sont la conséquence du déséquilibre de l’estime orateur-auditoire. Autrement dit, la réponse de l’auditoire. Cela peut être en gros, le fait du fait de ne pas savoir parler en public.

Autre chose, l’orateur même s’il a une bonne prestance, doit parler de ce qui intéresse véritablement l’auditoire. C’est l’un des conseils de Carnegie pour retenir l’attention de son auditoire.

Bref, le livre comment parler en public de Dale Carnegie incarne des secrets de réussites de la prise de parole en public, que nous avons essayer de mettre au grand jour. Mais le conseil le plus ultime demeure la pratique quotidienne de ces méthodes. Nous vous invitons donc à faire usage des notes que vous avez pris.

Trouvez un exposé plus complet : Savoir parler en public avec Dale Carnegie.

« Nous sommes entrés dans l’ère de la communication. Celles et ceux qui savent utiliser le pouvoir des mots, détiennent un avantage considérable sur les autres »

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